Quintette pour cor en Mi bémol majeur K. 407 (386c)

On doit non seulement à l’amitié de Mozart et d’Ignaz Leutgeb trois des concertos pour cor du compositeur, mais de plus la partie soliste de cette œuvre de musique de chambre exceptionnelle est littéralement faite sur mesure pour le corniste virtuose. Au lieu de deux violons, le quatuor à cordes d’accompagnement comporte deux altos, ce qui sert le timbre sombre et chaud du cor et donne à l’œuvre une sonorité unique. Des réminiscences de motifs de l’«Enlèvement au sérail» laissent supposer une proximité dans le temps entre le Quintette et le «singspiel». Comme l’autographe a disparu, la présente édition se base sur la première édition; l’apparat critique offre de plus une évaluation détaillée des sources secondaires, qui autorisent des conclusions déterminantes sur les intentions de Mozart.