Les trois célèbres Intermezzi op. 117 peuvent être considérés comme l’incarnation de l’oeuvre tardive pour piano de Brahms. Clara Schumann confessait: «Dans ces pièces, j’entends enfin à nouveau une vie musicale s’emparer de mon âme et je les joue avec ardeur». Comme bien souvent, Brahms s’exprima de manière laconique. Bien qu’il considérait les trois Intermezzi comme des «berceuses», il en refusa officiellement le titre: «il faudrait alors mettre ‘Berceuse d’une mère malheureuse’ ou d’un céliba...