Dans son deuxième quatuor à cordes, le compositeur Harald Weiss oppose à notre époque agitée une oeuvre sur le silence et la concentration. A de simples valeur de note s'ajoutent des rubati, fermate et petites césures - la musique, telle la lave, coule lentement dans la salle. Le public et les musiciens ont le temps de guetter les sons. Dans une aura de silence et d'écho, la couleur sonore et la dynamique développent des possibilités nouvelles, les mélodies deviennent harmonies et l'oeuvre se dé...